Dans ce dossier
Les Simpson
On ne le répétera jamais assez : il faut regarder religieusement les Simpson pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Depuis l’annonce de l’élection de Donald Trump, un épisode des Simpson diffusé il y a seize ans refait surface un peu partout sur internet.
Intitulé Bart To The Future, on y voit Lisa fraîchement élue présidente des États-Unis, devant redresser le pays après un mandat désastreux de… Donald Trump. On en reparle dans quatre ans donc, pour savoir si la prédiction était fiable à 100%.
Michael Moore
Capture
Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner. C’est le titre prophétique d’un article publié en juillet sur le Huffington Post et signé de la plume du réalisateur américain Michael Moore. Dès le premier paragraphe il annonçait la couleur : Trump sera élu.
Et de poursuivre dans le second : « Ce clown à temps partiel et sociopathe à temps plein va devenir notre prochain Président. Le président Trump. Allez, dites-le tous en chœur, car il faudra bien vous y habituer au cours des quatre prochaines années : ‘PRÉSIDENT TRUMP!’ »
L’article est toujours en ligne, et les lecteurs français pourraient même y trouver les clés du scrutin présidentiel du mois de mai 2016. Quant aux Américains, il y a une semaine Michael Moore déclarait sur CNN que si Trump était élu, il ne ferait rien pour les électeurs blancs qu’il n’a cessé de flatter…
L’historien qui ne se trompait jamais
On ne parle que de lui. Allan Jay Lichtman, historien américain, a une nouvelle fois prédit le résultat de la présidentielle américaine dans la réédition de son ouvrage phare Les clés de la Maison Blanche (1996).
Depuis 1984, il ne se serait jamais trompé en utilisant un algorithme de prédiction basé sur l’analyse des données des scrutins entre 1860 et 1980.
Une start up indienne
Maîtriser les données, c’est un peu maîtriser le monde contemporain. La start-up indienne Genic.ai l’a démontré avec son logiciel d’intelligence artificiel, MogIA, qui a prédigéré il y a dix jour la défaite de la candidate démocrate. En se basant sur les échanges sur les réseaux sociaux, le critère était plutôt simple : celui dont parlera le plus remportera l’élection. Bien vu.