Le projet est gigantesque, mais il n’en fallait pas moins, assure-t-on, pour désengorger Dakar. Diamniadio, ce sont 1 700 hectares de parcs industriels, de logements, des écoles, cliniques et lieux de cultes qui sont sur le point de sortir de terre. L’objectif, selon le délégué général à la promotion de Diamniadio, Seydou Sy Sall, est d’ériger là « un lieu où on vit et on travaille ». Pour l’heure, la « ville nouvelle » située à 30 kilomètres de la capitale sénégalaise est en plein chantier.
On y croise des entreprises du BTP locales, telle la société Getran (Générale de travaux publics et de négoce), mais aussi des société turques ou chinoises. Le marché d’intérêt nationale, dont la première pierre a été posée en mai par le Président Macky Sall lui-même, est ainsi exécuté par la firme turque DM Holding.
Si le terrain est largement occupé par les acteurs du privé, ceux du public ne sont néanmoins pas bien loin. Damniadio est un projet fortement soutenu par les autorités sénégalaises, et par des structures telles que la Banque africaine de développement. L’an dernier, celle-ci a décidé d’investir 70,61 millions d’euros pour l’édification du Parc technologique numérique de Diamniadio.
Les partenariats publics-privés permettront-ils à la « ville nouvelle » de se développer comme prévu ? Selon Seydou Sy Sall, les logements sont en tout cas tous vendus – alors qu’ils ne sont pas terminés -, et de nombreuses entreprises ont déjà prévu de venir s’implanter là. Le parc numérique, à lui seul, devrait générer 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects à l’horizon 2025.
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