Cette étape « était une priorité mais il faut aller plus loin, étant donné l’implication d’officiels au plus haut niveau dans la dissimulation de ces violations du moratoire », explique Greenpeace Afrique dans un communiqué publié le 13 octobre.
« Pour rétablir sa crédibilité le gouvernement aurait dû envoyer un signal clair qu’il ne tolérerait pas que les auteurs de ces actes criminels restent impunis et qu’il renforcerait son contrôle sur le moratoire », écrit l’ONG.
Un ancien ministre dans le collimateur de l’ONG
Greenpeace regrette en effet que les autorités n’aient pas institué une commission d’enquête indépendante, dont les résultats auraient permis de « prendre les sanctions appropriées » contre les responsables de « ces actes criminels ».
Dans un rapport publié en juillet, l’organisation écologiste avait accusé l’ex-ministre de l’Environnement congolais Bienvenu Liyota Ndjoli d’avoir attribué mi-août 2015, trois concessions forestières à deux sociétés chinoises.
Greenpeace avait également reproché à l’actuel ministre de l’Environnement congolais, Robert Bopolo, d’avoir « signé des ordres de mission dans les concessions illégalement attribuées ».
Après ces révélations,Robert Bopolo avait annoncé qu’il allait annuler ces permis. Greenpeace note que c’est chose faite depuis la parution d’un arrêté ministériel au Journal officiel en septembre.