Politique

Législatives au Maroc : fermeture des bureaux de vote, taux de participation faible à 17 heures

Les résultats provisoires publiés par les autorités marocaines montrent que peu d’électeurs s’étaient déplacés à 17 heures, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.

Mis à jour le 7 octobre 2016 à 22:53

Une Marocaine vote lors des élections locales, à Casablanca, le 4 septembre 2015. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Au Maroc, les bureaux de vote ont fermé à 19 heures, heure locale. Le ministère de l’Intérieur marocain a publié une deuxième estimation du taux de participation au scrutin législatif du vendredi 7 octobre. Le communiqué du ministère, qui donne la situation jusqu’à 17 heures, n’a pas livré le taux de participation national et s’est contenté de donner les estimations par région. Ces dernières font état d’un net recul par rapport aux résultats des législatives de 2011, où 45,4% des Marocains inscrits sur les listes électorales ont pris le chemin des urnes. Mais il faudra attendre le taux de participation final pour en juger.

Ainsi, à 17 h, la moyenne de participation était de 38% dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, de 35% dans la région de Daraâ-Tafilalet et de 32% dans celle de Dakhala-Oued Dahab, Guelmim-Oued Noun et Fès-Meknès.

Dans les régions de Marrakech-Safi, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-El Hoceima, Rabat-Salé-Kénitra et Béni Mellal-Khénifra,  le taux de participation était de 30%.

Dans l’Oriental et la région de Casablanca-Settat, le score était de 25%.

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Quelques incidents

La journée du vendredi a été émaillée de quelques incidents, mais sans réelle incidence sur le déroulé du vote. Dans un communiqué publié en fin de journée, le Parti justice et développement (PJD, au pouvoir) a affirmé disposer « de données faisant état de la mobilisation des autorités en faveur d’un parti politique ».

Le ministère de l’Intérieur, qui scrute chaque dénonciation, n’a pas encore réagi au communiqué du PJD. Mais, plus tôt dans la journée, il avait démenti toute implication des autorités dans l’opération de vote, affirmant que ces accusations sont le fait de « la concurrence entre partis politiques ».