C’est précisément dans le quartier chic de Ouaga 2000 que réside Moussa Dadis Camara. Son ancien protecteur a quitté le pays le 31 octobre, mais pas lui. Le 11 décembre, il a même été aperçu lors de la célébration de la fête de l’indépendance du Burkina, à Dédougou (Ouest).
Des associations guinéennes de défense des droits de l’homme continuent pourtant d’exiger qu’il réponde de son implication présumée dans le massacre du 28 septembre 2009, au stade de Conakry. Mais pour Michel Kafando, le président de la transition burkinabè, Dadis n’est pas une priorité. Il ne l’a donc pas prié de quitter le territoire.