Composé de dix formations politiques, dont le Moden Fa Lumana de Hama Amadou, toujours en exil, et le MNRD-Hankouri de Mahamane Ousmane, celle-ci a pour objectif de « combattre le pouvoir personnel, toutes formes de discrimination et de velléités dictatoriales », explique la déclaration faite à Niamey par les signataires.
Absence remarquée : celle de l’UDR-Tabbat d’Amadou Boubacar Cissé. Ce dernier n’a pour le moment pas décidé de l’orientation politique à donner à sa formation et a enclenché des consultations auprès de ses proches.
« Veiller au respect de la Constitution »
« Le FRDDR est avant tout un cadre, de concertation, de mobilisation et d’action démocratique ouvert à tous les partis politiques dont le but est de restaurer et de défendre les acquis démocratiques, de veiller au respect de la Constitution, des lois de la République, des principes et règles de la bonne gouvernance », ajoute le document.
Cette nouvelle coalition aura pour difficile tâche d’offrir un cadre à l’opposition en vue des élections locales prévues en janvier 2017. L’objectif : contrer la poussée du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (au pouvoir), observé lors de la présidentielle et des législatives de début 2016. L’opposition aura ainsi à cœur de conserver ses bastions de Zinder et de Niamey, convoités par le parti du président Issoufou.