« Le prix Alison Des Forges rend hommage à des individus qui ont consacré leurs vies à la défense de certaines des personnes les plus opprimées et vulnérables dans le monde », a déclaré Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, jeudi 1er septembre. « Les lauréats œuvrent jour après jour, avec courage et altruisme, dans des conditions souvent extrêmement difficiles et dangereuses. »
Pierre Claver Mbonimpa poursuit actuellement sa convalescence à Bruxelles en Belgique. Il avait été agressé début août 2015 au Burundi, survivant de justesse, avant d’être évacué vers l’Europe pour y être soigné. Un de ses fils, Welli Nzitonda, avait également été assassiné en novembre de la même année. Il se dit déterminé plus que jamais à œuvrer pour le retour de la paix dans son pays.
Le Burundais est distingué aux côtés de trois autres lauréats : Kalpona Akter, du Bangladesh, l’Afghan Yonous Muhammadi et l’Indienne Ratnaboli Ray. Les quatre lauréats seront honorés lors des dîners annuels de Human Rights Watch « Des Voix pour la Justice », qui se tiendront dans plus de vingt villes à travers le monde. Ils seront rejoints par Nicholas Opiyo, de l’Ouganda, colauréat du prix 2015.