C’est un progrès pour la médiation conduite par Edem Kodjo. Le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, a finalement accepté de participer aux travaux préparatoires au « dialogue politique » voulu par le président Joseph Kabila pour tenter de sortir de la crise électorale actuelle. Il y était présent ce vendredi après-midi.
Le #Président du #Sénat Léon Kengo wa Dondo aux travaux du Comité Préparatoire du Dialogue national #RDC pic.twitter.com/mvdKGD1GYk
— Edem Kodjo (@EdemKodjoRDC) August 26, 2016
Trois jours plus tôt, un de ses proches avait pourtant affirmé à Jeune Afrique que son mouvement, « l’Opposition républicaine » (OR), n’était pas favorable au dialogue tant que n’y participaient pas « l’UDPS, le G7 et le MLC », trois structures d’opposition soutenant respectivement Étienne Tshisekedi, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba. Ces trois mouvances persistent dans leur refus de participer aux travaux préparatoires conduits par Edem Kodjo, accusé de partialité et « récusé » par le « Rassemblement de l’opposition ».
« Nous allons tenter d’imposer l’inclusivité de l’intérieur et éviter l’escalade », a indiqué un membre de l’OR pour expliquer ce revirement.
À la table des négociations, Kengo rejoint notamment les opposants Vital Kamerhe et José Makila. Mais la participation de ces derniers a provoqué leur exclusion des plateformes d’opposition auxquelles elles participaient : la « Dynamique de l’opposition » pour le premier, l’« Alliance pour la république » pour le second. Signe qu’une grande partie de l’opposition n’est pas prête à infléchir sa position.