Les 24 militants concernés doivent, selon le document, « recouvrer la liberté ou la liberté provisoire ». « Le chef de l’État en avait fait la demande », confirme à Jeune Afrique Lambert Mende, ministre de la Communication. La liste a été élaborée suite aux recommandations faites par le facilitateur togolais, Edem Kodjo, il y a quelques jours.
Elle comprend, outre Fred Bauma, de Lucha, Christopher Ngoyi Mutamba, Yves Makwambala, de Filimbi, ou encore Jean-Marie Kalonji, président du mouvement « Il est temps RDC – Quatrième voie ». Fred Bauma et Yves Makwambala sont emprisonnés depuis le 15 mars 2015 et la liberté provisoire leur avait notamment été refusée le 17 mars 2016.
Le document du ministère de la Justice précise également que deux chaînes de télévision doivent rouvrir : la CKTV et Canal Futur, respectivement proches de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe. La signature intervient au lendemain de la rencontre entre les militants de Lucha et le président Joseph Kabila.
Urgent-#RDC: Christopher Ngoy, Fred Bauma, Steve Makwambala & plusieurs prisonniers libre. Liste complète ici pic.twitter.com/wxcq6okliq
— AfricaTopTweets (@AfricaTopTweet) August 19, 2016
Selon les militants de Lucha, la libération des militants n’est toutefois pas encore effective.
La nouvelle qui circule sur la probable libération de nos camarades n'est pas encore confirmée. Ils sont encore à Makala et pas au courant.
— LUCHA (@luchaRDC) August 19, 2016
Minutes of our meeting yesterday in #Goma with President Joseph Kabila https://t.co/0wllppoi86 #DRC #Lucha pic.twitter.com/og2cAaIEiq
— LUCHA (@luchaRDC) August 19, 2016