« La traque des terroristes est en cours », a déclaré le chef de la police kényane Joseph Boinnet. Il a ajouté que deux personnes avaient été blessées.
Attaques fréquentes dans le nord-est
Les attaques des Shebab, affiliés à Al-Qaïda, sont fréquentes dans le nord-est kényan. Le 20 juin, cinq policiers kényans avaient été tués dans la même zone par des hommes soupçonnés d’être des Shebab. Leur véhicule, qui escortait un bus, avait explosé après avoir apparemment été touché à l’aide d’un lance-grenade.
L’attaque la plus meurtrière de ces dernières années dans le nord-est avait eu lieu en novembre 2014, quand des assaillants avaient intercepté un bus, séparé les passagers en fonction de leur religion, et exécuté 28 non-musulmans. Un mode d’action répété lors de l’attaque de l’université de Garissa, qui avait entraîné la mort de 148 personnes, en majorité des étudiants.
Les États-Unis déconseillent la zone
Conséquence de cette recrudescence des violences, le département d’État américain a conseillé jeudi à ses ressortissants d’«éviter de voyager vers les zones frontalières du Kenya (avec la Somalie, ndlr) ».
Un responsable du ministère kényan de l’Intérieur, Karanja Kibicho, a qualifié cet avertissement d’ »injuste ». « La sécurité du pays a été restaurée », a-t-il affirmé.