L’Égypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana et le Cameroun. C’est désormais dans ces cinq pays que le spécialiste marocain des énergies renouvelables Nareva, filiale de la holding royale SNI, et le français Engie, champion historique du gaz devenu un leader dans les énergies renouvelables, veulent se développer conjointement, annoncent-ils dans un communiqué.
Les deux groupes s’étaient déjà associés dans deux projets au Maroc. Le premier, le parc éolien de Tarfaya, présenté avec 300 mégawatts comme le plus grand d’Afrique, a été mis en service en 2014.
Le deuxième est la centrale à charbon « propre » prévue pour 2018 au Maroc et qui totalise 2,6 milliards de dollars d’investissement. Ce sera le dernier investissement dans le charbon en Afrique pour Engie, qui souhaite se développer sur le continent mais s’est récemment engagé à ne plus construire de centrales alimentées à cette énergie polluante.
Entre 5 000 et 6 000 mégawatts
Ce nouvel accord, un « mémorandum d’entente », vise à développer de nouveaux projets communs dans les services à l’énergie et la production d’électricité, avec l’objectif d’atteindre un « portefeuille d’actifs compris entre 5 000 et 6 000 mégawatts entre 2020 et 2025 » – aucun projet spécifique n’est précisé.
Très actif dans le domaine des énergies renouvelables mais encore dépendant du charbon, le Maroc, qui a inauguré en début d’année la centrale solaire de Noor I (160 MW), près de Ouarzazate, vise a couvrir 52 % de ses besoins à travers les énergies vertes.