« Un Casque bleu de la Minusca a été abattu le 24 juin à Bangui par des individus armés non identifiés », a indiqué la mission onusienne dans un communiqué publié le 27 juin. Alertée de l’incident, elle avait aussitôt organisé des recherches en coopération avec les forces de sécurité pour retrouver le corps de la victime à l’endroit présumé de l’incident.
« La dépouille a été retrouvée à l’hôpital général de Bangui, dans des circonstances non encore élucidées », poursuit le texte, sans préciser l’identité de la victime. Selon une source au sein de la Minusca jointe par l’AFP, le soldat tué faisait partie du contingent sénégalais.
Ouverture d’une enquête
Dénonçant un « acte ignoble et injustifié », la Minusca a indiqué avoir immédiatement ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident.
« Tout sera mis en place pour retrouver les auteurs afin qu’ils répondent de leurs forfaits devant la justice », a indiqué le chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, qui a rappelé que « porter atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considéré comme un crime de guerre ».
Regain de violence
Ce meurtre intervient dans un contexte de regain de violences sans précédent depuis l’élection du président Faustin-Archange Touadéra en février dernier. En début de semaine dernière, une trentaine de personnes ont ainsi perdu la vie dans des heurts à Bangui et dans le nord de la Centragrique, dans la région de Batangafo à une centaine de kilomètres à l’ouest de Kaga-Bandoro