« Heureusement, il n’y pas eu de victime à part les deux kamikazes », a indiqué lundi Babagana Kolo, membre d’un groupe d’autodéfense à Maiduguri, capitale de l’État de Borno.
Selon Babagana Kolo et un habitant qui a souhaité gardé l’anonymat, les deux kamikazes présumés voulaient se joindre à la prière de la nuit dans la mosquée en ce mois du jeûne du Ramadan, mais ont été stoppés à l’entrée par un garde.
Prière annulée
« Les deux suspects ont commencé à se disputer, l’un a peut-être perdu patience et a déclenché ses explosifs. Peu de temps après, le deuxième kamikaze a aussi été tué dans une explosion », a expliqué l’habitant interrogé sous couvert d’anonymat.
Selon ces deux sources, seul le membre du groupe d’autodéfense assurant la sécurité a été blessé. La prière a ensuite été annulée à la mosquée. Dans l’immédiat, il n’était pas possible de déterminer si les deux suspects appartenaient ou non au groupe jihadiste islamiste Boko Haram.
Le groupe terroriste, affaibli par une offensive régionale, recourt encore fréquemment aux attentats-suicides. Maiduguri, berceau du groupe terroriste, est régulièrement ciblée par Boko Haram.