L’histoire est belle. Hervé Renard a offert la victoire au pays qu’il avait battu en finale avec la Zambie en 2012… déjà aux tirs au but. "Je suis content pour le peuple ivoirien, on a toujours gardé le cadre, on s’est dit des vérités", soufflait Hervé Renard au coup de sifflet final. "Là, les gars sont récompensés. On peut perdre quelque fois mais l’important c’est de rebondir, ne jamais lâcher. Cette victoire est magique pour tout le monde, ça réunit même ceux qui ne pensent pas la même chose au pays. Ce sera une Côte d’Ivoire plus qu’heureuse. C’est certainement le plus important."
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L’entraîneur français réussit également le tour de force de devenir le premier sélectionneur à remporter la CAN avec deux pays différents. Un sacre forgé au bout d’une séance irrespirable de tirs au but. "À 2-0, aux tirs au but, je me disais que l’histoire allait se répéter, on y a cru jusqu’au bout", confie t-il. "Juste avant que Copa ne frappe le penalty, j’ai dit : "un gardien qui a travaillé avec Jean-Marc Guillou (entraîneur français qui a fondé une académie en Afrique) est capable de tirer"."
Image forte, au coup de sifflet final, Hervé Renard a réconforté le milieu de terrain ghanéen André Ayew en larmes. Il avait entraîné Jordan Aywe, son frère cadet, à Sochaux il y a quelques mois.