La Cour pénale internationale (CPI) a fixé au 22 août le début du procès pour « crimes de guerre » de l’ex-chef de la police d’Ansar Eddine. « Les juges ont tenu compte des observations des parties estimant que le procès durerait quelques jours pour Ahmad Al Mahdi Al Faqi , un Touareg malien, premier accusé de l’histoire de la CPI à plaider coupable pour crimes de guerre », a indiqué mercredi 1er juin la Cour dans un communiqué.
Affaire #AlMahdi #CPI : le procès s’ouvrira le 22 août 2016 https://t.co/9cl4BDEgp7 pic.twitter.com/GsbiaN65y2
— Int'l Criminal Court (@IntlCrimCourt) June 1, 2016
Les procédures à l’encontre de ce dirigeant du groupe jihadiste à Tombouctou (nord-ouest du Mali) au moment des faits en 2012 sont par ailleurs les premières pour destruction de biens culturels. La CPI a reçu trois demandes de participation aux procédures de la part de victimes, qui en recevront ou non l’autorisation à un stade ultérieur.
« Demander pardon »
« Le jihadiste va demander pardon à ses compatriotes : il veut être honnête avec lui-même et veut admettre les actes qu’il a commis », a affirmé la semaine dernière son avocat, Mohamed Aouini, lors d’une audience devant les juges de la CPI, basée à La Haye, soulignant que son client se considère comme un musulman qui croit en la justice.