« C’est absurde et cela démontre une fois de plus que cette affaire n’est qu’une machination politique », peste ce vendredi 20 mai un membre de l’Alternance pour la République, l’une des plateformes qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle en RD Congo.
Quelques instants plutôt, le parquet général de la République venait d’autoriser l’opposant, inculpé la veille (19 mai) pour atteintes à la sûreté extérieure et intérieure de l’État dans une affaire de recrutement de présumés mercenaires étrangers, à quitter le territoire pour « aller se soigner en Afrique du Sud ».
Katumbi « astreint au devoir de réserve »
Mais le procureur ajoute toutefois que Moïse Katumbi « est astreint au devoir de réserve en ce qui concerne les faits ayant donné lieu à l’instruction du dossier judiciaire en cours ».
« Un avion médicalisé en provenance de l’Afrique du Sud s’apprête à atterrir à Lubumbashi pour venir chercher Moïse Katumbi », a confirmé à Jeune Afrique un proche du dernier gouverneur de l’ex-Katanga.