François Hollande a également appelé à être « extrêmement vigilant » lors du Conseil des ministres français mercredi 18 mai.
Une inquiétude rapportée par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll : « Il y a là, avec l’immigration qui vient des Comores, un sujet sur lequel le statu quo ne peut être accepté. (…) On a maintenant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter que l’on bascule dans une forme encore plus aggravée de violence dans ce département. »
Vives tensions
Le porte-parole du gouvernement français a également promis un renforcement des mesures, dénonçant « les tensions liées aux migrations [qui] conduisent à des choses qui sont assez inacceptables » (sic).
Depuis le début de l’année, plus d’un millier d’étrangers, pour la plupart des Comoriens en situation régulière ou non, ont été expulsés de leur domicile par des collectifs d’habitants, qui les accusent de vols, d’agressions et de meurtres, selon l’antenne locale de la Cimade, association nationale de défense des droits des étrangers.