Après avoir dénoncé une convocation irrégulière devant le parquet, Moïse Katumbi a finalement accepté, samedi après-midi, d’être entendu le 9 mai dans l’affaire du recrutement de présumés mercenaires dans le sud de la RD Congo.
« Un nouveau mandat de comparution a été remis à mes avocats après que le parquet a reconnu que le précédent n’était pas délivré en bonne et due forme« , a-t-il expliqué.
Au même moment, une perquisition a été effectuée dans la ferme de l’ancien gouverneur, située à 30 km de Lubumbashi. « Sept jeeps sont entrés dans mon champ de maïs avec des agents de sécurité et mes proches mais ils n’ont rien trouvé », a relevé Katumbi, indiquant toutefois qu’une « nouvelle perquisition a été initiée au même endroit sans témoins », ce qui lui fait craindre un « montage de preuves ».
Un complot pour l’empêcher de se présenter ?
Moïse Katumbi est soupçonné par les autorités congolaises d’avoir recruté des mercenaires sud-africains et américains commis à sa sécurité. Il rétorque qu’il s’agit de « mensonge pour [l]’empêcher de se présenter à l’élection », alors qu’il a officiellement déclaré sa candidature récemment.