« Ce soir, je suis ému parce que vous êtes en deuil, après la mort de trois de vos camarades. Avec vous, c’est la France toute entière qui est en deuil », a lancé le chef de la diplomatie française. Ce dernier était au Mali lundi 2 mai en compagnie de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.
Un combat commun
Avant de quitter le camp de la force Barkhane à Gao pour s’envoler au Niger où les deux hommes sont en visite mardi, Jean-Marc Ayrault a ajouté : « Votre combat est un combat contre le fanatisme, contre la barbarie, pour la paix et la liberté. Ce combat, nous le mènerons jusqu’au bout. »
L’ancien Premier ministre a insisté sur l’importance de la paix au Mali, faisant le lien entre les derniers attentats : « Les terroristes qui avaient tenté de s’emparer du Mali sont les mêmes que ceux qui frappent partout dans le monde. Au Proche-Orient, à Grand-Bassam, à Bruxelles ou à Paris. Et face à cet ennemi commun, le constat s’impose : la sécurité du Mali, de cette région, c’est aussi notre sécurité ».
