
Habitants de Bujumbura fuyant les violences, le 7 novembre 2015. © AP/SIPA
Il y a tout juste un an, le Burundi plongeait dans une crise politique meurtrière. Le 25 avril 2015, le président burundais Pierre Nkurunziza se portait en effet candidat à un troisième mandat, contre l’aval d’une large frange de la société civile et de la classe politique, y compris au sein de son propre camp.
Dès le lendemain, des manifestations gagnaient la capitale pour s’opposer à sa candidature, jugée contraire aux Accords d’Arusha et à la Constitution burundaise.
Depuis, le pays s’est enfoncé dans une crise politique et économique. Mais aussi humanitaire : les violences ont déjà fait plus de 500 morts selon l’ONU, qui estime désormais à plus de 270 000 le nombre de Burundais sur les routes de l’exil.
>> Retour sur les grandes dates d’une crise meurtrière
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