Après l’élection d’un nouveau président en Guinée, ce pays et son riche sous-sol (malgré un secteur de l’extraction en crise) ont été au centre de toutes les attentions lors du salon Mining Indaba, qui, du 7 au 10 février au Cap, a réuni l’ensemble des groupes miniers africains.
Mohamed Lamine Fofana, le très courtisé ministre des Mines guinéen (qui était conseiller, en 2010, auprès du Premier ministre du régime de transition, Jean-Marie Doré, avant l’arrivée d’Alpha Condé), a indiqué que l’État prendrait désormais 33,34 % du capital des entreprises désireuses de s’implanter en Guinée et annoncé la publication d’un nouveau Code minier, en avril. Il a également confirmé la poursuite d’un projet ferroviaire, le Transguinéen. Le 9 février, en marge des réunions officielles, un cocktail privé a été organisé par des brokers nord-américains dans le but de mettre le ministre en relation avec des investisseurs potentiels.