Alors qu’il ne s’était pas encore exprimé sur le scandale d’évasion fiscale émanant des « Panama Papers », Abdeslam Bouchouareb a démenti catégoriquement les accusations le concernant et qui ont été publiées en début de semaine dans les colonnes du Monde, a appris Jeune Afrique, auprès de deux sources parlementaires.
Ce démenti est intervenu ce jeudi matin au cours d’une séance de travail de la commission des finances de l’Assemblée nationale — prévue de longue date — à laquelle le ministre de l’Industrie et des Mines a assisté, selon nos deux sources qui ont également pris part à cette réunion.
Un rapport remis au chef de l’État
À travers ce démenti — qui n’a pas été rendu public — Abdeslam Bouchouareb a invoqué les pressions de lobbies internes et surtout étrangers, notamment américains et français.
S’il est apparu serein et détendu, le ministre a affirmé qu’il allait remettre un rapport détaillé sur cette affaire au chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika.
Pourtant, selon les documents parus en début de semaine, Abdeslam Bouchouareb a détenu une société offshore domiciliée au Panama.