Cette prise de participation majoritaire d’Alstom dans CTLE — spécialisé dans la modernisation des trains — a été effectuée auprès des sociétés Commuter Transport Engineering et Industrial Development Corporation qui restent actionnaires. Le coût de cette opération demeure confidentiel.
Un nouveau nom pour la société rachetée
En devenant majoritaire, Alstom a rebaptisé CTLE par Alstom Ubunye (unité en zoulou) et a nommé au poste de PDG Yvan Eriau, qui est également directeur général d’Alstom Afrique du Sud.
« Afin de se rapprocher de ses clients, Alstom a décidé d’accroître ses investissements en Afrique du Sud. Nous savons que nous pouvons compter sur une main-d’œuvre hautement qualifiée ici chez CTLE pour saisir les nouvelles opportunités à venir. Nous sommes très heureux de conclure ce nouvel accord avec nos partenaires sud-africains pour créer une base industrielle et commerciale plus forte grâce à laquelle nous pourrons offrir une gamme complète de produits et de solutions ferroviaires en Afrique du Sud », a déclaré Yvan Eriau dans le communiqué de presse.
Le rachat de 51% des parts de CTLE a été annoncé en novembre 2015, mais sa finalisation a été soumise à l’agrément des autorités de régulation de la concurrence sud-africaine.
Présence locale renforcée
Disposant déjà d’une usine de fabrication de trains dans le pays, Alstom renforce ses activités avec ce rachat. L’entité dispose d’un site de production de 80 000 mètres carrés et emploie plus de 400 salariés. Elle est actuellement en cours d’intégration dans la filiale sud-africaine du groupe français. En 2014, le chiffres d’affaires de CTLE s’est élevé à 15 millions d’euros environ.
Sur son exercice fiscal 2014-2015 (clos le 31 mars), Alstom a réalisé un chiffre d’affaires de 6,16 milliards d’euros en hausse de +7,6% par rapport à son exercice précédent.