Quelques heures avant l’élection, Gianni Infantino s’est confié à Jeune Afrique. Le nouveau président de la Fifa a dévoilé ses ambitions pour cette institution minée par des scandales de corruption à échelle planétaire, s’attardant sur les liens l’unissant au football africain.
« J’ai un programme spécifique pour le continent. Je ne suis pas un homme politique, mais un homme d’actions. Ce qui est bénéfique pour l’Afrique. J’ai d’ailleurs commencé ma campagne en Égypte et je l’ai terminé en Afrique du Sud. Tout un symbole de mon engagement à rester à l’écoute de l’évolution du football en Afrique », expliquait-il dans cet entretien.
Quatre candidats se disputaient le siège de la présidence. Au premier tour, le numéro 2 de l’UEFA Gianni Infantino était arrivé en première position, avec 88 voix. Il était talonné de près par le Cheikh Salman, président de la Confédération asiatique (85 voix), suivis de loin par le prince jordanien Ali (27 voix), tandis que le Français Jérôme Champagne avait récolté sept bulletins. Juste avant le scrutin, le Sud-Africain Tokyo Sexwale avait retiré sa candidature.