Soignée dans un centre de traitement d’Ebola à Freetown, la patiente de 38 ans, Memunatu Kalokoh, « est sortie le 5 février, guérie et a été ramenée dans son village de Tonkolili (nord) » après avoir subi deux tests négatifs, a déclaré ce mardi à l’AFP le directeur du Contrôle et de la Prévention des maladies au ministère de la Santé, le Dr Foday Dafai.
Sa nièce, Marie Jalloh, 22 ans, décédée le 12 janvier dans le même village, avait été testée positive du virus quelques heures seulement après la déclaration de l’Organisation mondiale de la santé, annonçant la fin de l’épidémie en Afrique de l’Ouest.
Plus d’une trentaine de personnes recherchées
« La Sierre Leone a recommencé le compte à rebours de 42 jours » (deux fois la durée maximale d’incubation du virus), a informé le ministère de la Santé, mardi à la radio via son porte-parole, Sidi Yahya Tunis, afin de proclamer de nouveau la fin de l’épidémie dans le pays.
La Sierra Leone avait été décrétée exempte du virus par l’OMS le 7 novembre dernier, mais l’organisation avait averti sur le risque de « petites résurgences » du virus.
Sur les 48 personnes recensées la semaine dernière susceptibles d’avoir été en contact avec la jeune femme, seulement une dizaine ont été retrouvées, ont néanmoins confié à l’AFP des sources sanitaires. Au total, 109 personnes avaient été placées en quarantaine m-janvier pour prévenir du risque de propagation.