Dix équipes de distribution de préservatifs vont être déployés dans plusieurs endroits de la capitale. Des conseillers de différentes associations seront aussi présents sur place afin d’informer le public au mieux.
« Ces militants vont parler avec les gens et expliquer les problèmes de la maladie », a annoncé Antonio Coelho, secrétaire général d’ANASO (une ONG qui fédère les organisations de lutte contre le sida en Angola).
Des cliniques mobiles
Selon Antonio Coelho, plusieurs cliniques mobiles seront installées dans des banlieues pendant toute la période du carnaval afin de permettre aux participants de venir tester leur état sérologique. « Cinq mille kits de test de séropositivité seront également mis à la disposition du public », a-t-il affirmé.
Cinq mille kits de test de séropositivité seront également mis à la disposition du public »
Près de 500.000 préservatifs vont être distribués gratuitement dans la capitale de l’Angola, pays qui a perdu 12.000 de ses habitants à cause du sida en 2014 (selon le site officiel de l’ONU SIDA).
Le sida continue de tuer
Selon des données officielles, entre 350.000 et 500.000 personnes vivent avec le virus VIH en Angola, pour un taux de prévalence national de 2,4%. Un chiffre important, certes mais qui reste comparativement plus faible que dans certains autres pays africains de la région (Botswana 25,2%, Afrique du Sud 18,9%, selon la Banque mondiale pour 2014).
Messages de prévention et campagne de sensibilisation
L’opération lancée par l’ONG ANASO vise à protéger les participants du carnaval mais aussi à sensibiliser la population aux dangers de la maladie. Des messages de prévention appelant à modifier les comportements seront également diffusés publiquement lors de la dernière journée des festivités.