En première instance, la Cour suprême avait condamné quatre généraux à la prison à vie pour avoir organisé la tentative de coup d’État, neuf officiers à 30 ans de prison pour y avoir pris part, huit hommes de troupe à 5 ans, et acquitté sept personnes, alors que le ministère public avait requis la prison la prison à vie – peine maximale – pour les 28 soldats et policiers poursuivis dans ce dossier.
« Non satisfait » de ce verdict rendu le 15 janvier dernier, le parquet burundais a décidé de faire devant la section d’appel de la chambre judiciaire de la cour suprême, indique mercredi 3 février un communiqué de sa porte-parole, Agnès Bangiricenge.
Il réclame également la condamnation de 34 personnalités pour leur implication présumée dans la tentative de coup d’État des 13 et 14 mai dernier mais qui ne sont pas poursuivies dans le cadre de ce procès. Pour la première fois, ce mercredi, le ministère public a publié la liste de ces 34 opposants à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.