« Deux jihadistes présumés ont été tués lundi dans des échanges de tirs durant lesquels un membre de la Garde nationale (gendarmerie) a également été blessé », a indiqué le ministère de l’Intérieur par voie de communiqué, le 2 février.
« Ce mardi matin, l’unité spécialisée de la Garde nationale a pu pénétrer dans une grotte où s’était réfugié un troisième jihadiste, qui a lui aussi été tué », a ajouté le ministère. Dans l’après-midi, la même source a indiqué qu’ »un quatrième jihadiste, de nationalité étrangère au vu des premières indications, avait été blessé et interpellé ».
Leur identité n’est pas encore connue
Frappé à trois reprises par les attentats terroristes, la Tunisie vit sous l’état d’urgence, ré-instauré depuis l’attaque djihadiste du 24 novembre contre un bus de la sécurité présidentielle, revendiquée par le groupe État islamique (EI).
« Les forces de sécurité avaient été alertées de la présence d’un groupe terroriste » dans cette zone, précise le texte. Alors que l’opération, débutée dimanche, se poursuit, aucune indication n’a été fournie sur l’identité de ces jihadistes présumés, ni sur le groupe visé par l’opération.