Le secrétaire d’État nigérian pour les Ressources pétrolières, Emmanuel Ibe Kachikwu, a jugé mardi nécessaire la tenue d’une réunion extraordinaire de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) début mars.
Mais « tant que cette réunion n’est pas officiellement confirmée, le Nigeria ne peut pas faire grand chose pour répondre à la dégringolade mondiale des cours du pétrole », a déclaré Mele Kolo Kyari, à la tête du service marketing de la compagnie nationale du pétrole, la NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation).
« Le Nigeria ne peut pas enrayer la chute continue des prix du pétrole », a-t-il dit à l’AFP à Abuja, capitale administrative du pays. Aussi, « peser sur les cours du pétrole, via la (réduction) de la production, est maintenant hors de question », a déclaré le dirigeant nigérian.
Statistiques
Les cours du pétrole – qui se sont à nouveau fortement repliés mardi, le WTI franchissant même brièvement à la baisse le seuil des 30 dollars le baril pour la première fois depuis douze ans – se reprenaient mercredi, dans le sillage de statistiques meilleures qu’attendu sur le commerce en Chine et dans l’attente des dernières données sur les stocks américains de brut.