Il s’agit du second rejet prononcé par la justice nigérienne. Début décembre, la demande de liberté provisoire de Hama Amadou, écroué depuis près de deux mois pour un trafic présumé de bébés, avait été rejetée par la Cour de cassation, qui l’avait alors déclarée « irrecevable », rappelle l’agence de presse Reuters.
Candidature validée
C’est donc depuis sa cellule que l’ex-président de l’Assemblée nationale devra faire campagne pour la présidentielle du 21 février. Car s’il reste emprisonné, sa candidature a bel et bien été validée par la Cour constitutionnelle, a annoncé samedi 9 janvier le ministère de l’Intérieur.
Arrestation à sa descente d’avion
Après un an d’exil en raison d’accusations de trafic de bébés, Hama Amadou avait été arrêté le 14 novembre dès sa descente d’avion à l’aéroport de Niamey. Il avait ensuite été transféré à Filingué, le ministre de la Justice estimant les conditions de détention inappropriées à la maison d’arrêt de la capitale.