Algérie : huit jours de deuil national après la mort de Hocine Aït Ahmed

Au lendemain du décès de l’opposant historique Hocine Aït Ahmed, l’Algérie a décrété ce jeudi un deuil national de 8 jours en mémoire de celui qui a été l’un des principaux leaders de la guerre de libération.

Hocine Aït Ahmed (dr.), en 1962. © Studio Kahia / Jeune Afrique

Hocine Aït Ahmed (dr.), en 1962. © Studio Kahia / Jeune Afrique

Publié le 24 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Moment de forte émotion en Algérie. Le président Abdelaziz Bouteflika a décrété ce 24 décembre huit jours de deuil national au lendemain du décès de Hocine Aït Ahmed, un des pères de l’indépendance devenu opposant historique au régime algérien. Il sera enterré sans son village natal, a annoncé la présidence.

Hocine Aït-Ahmed a rendu l’âme hier à Lausanne (Suisse) à l’âge de 89 ans, à la suite d’une longue maladie, selon les informations données par son parti, Front des forces socialistes (FFS).

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Il sera enterré en Kabylie

Ses obsèques auront lieu dans son village natal d’Aït Yahia, en Kabylie, a confirmé le FFS dans un communiqué. La date du rapatriement et le déroulement des funérailles seront communiqués aussitôt que possible.

Dans ce village est notamment enterré son grand-père, d’origine maraboutique, dont le mausolée est devenu un lieu de pèlerinage qui attire de nombreux visiteurs les vendredis.

Combattant de l’indépendance

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Aït-Ahmed, né en 1926, était le dernier survivant des neuf fils de la Toussaint, les chefs qui ont déclenché la guerre d’Algérie contre la puissance coloniale française le 1er novembre 1954.

Dès l’indépendance du pays en 1962, il avait rompu avec ses frères d’armes, devenant un opposant intransigeant au régime qui avait pris le pouvoir.

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