Hama Amadou reste, pour le moment, en détention à Filingué, à 180 kilomètres au nord-est de Niamey. Mercredi 9 décembre, la demande de liberté provisoire, déposée par ses avocats le 2 décembre dernier, a été rejetée par la Cour de cassation, qui l’a déclarée « irrecevable », sans plus de précisions.
Alors qu’une trentaine de militants d’Hama Amadou, candidat à la présidentielle de février 2016, s’étaient déplacés pour entendre le verdict, les avocats du plaignant attendent désormais de connaître les détails de cette décision. « Nous attendons de disposer de l’exposé des motivations pour envisager une suite », a expliqué Me Boubacar Mossi, joint par Jeune Afrique peu après le verdict.
Hama Amadou avait été arrêté samedi 14 novembre dès sa descente d’avion à l’aéroport de Niamey lors de son retour au Niger après un an d’exil en raison d’accusations de trafic de bébés. Il avait ensuite été transféré à Filingué, le ministre de la Justice estimant les conditions de détention inappropriées à la maison d’arrêt de la capitale.