L’Afrique a beaucoup à attendre de cette COP21 car si elle est très peu responsable des émissions de gaz à effet, elle les subit cependant de plein fouet, comme en témoigne par exemple la menace de la disparition du lac Tchad qui fait aujourd’hui vivre plus de 50 millions de personnes.
Cependant la lutte contre le réchauffement climatique mondial n’est qu’un aspect du développement durable qui doit satisfaire trois préoccupations : l’écologique, l’économique et le social qui englobe le politique.
La bonne gouvernance est ainsi une condition nécessaire au développement durable de l’Afrique. La société civile africaine souhaiterait que cette question fasse aussi partie des engagements que les gouvernements d’Afrique peuvent tenir dans le cadre de cette COP21, et au-delà.