L’armée camerounaise a tué en trois jours « plus d’une centaine » d‘islamistes nigérians de Boko Haram, libéré 900 otages et saisi des drapeaux de l’État islamique (EI) au cours d’une opération dans l’Extrême-Nord du Cameroun, a affirmé mercredi le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, dans un communiqué lu sur la radio nationale. Cette opération spéciale de ratissage a été menée du 26 au 28 novembre contre les combattants de Boko Haram dans les localités frontalières avec le Nigeria et a permis de saisir également une importante cargaison d’armes et de munitions.
Pas de bilan précis
Aucune précision n’a été fournie pour le moment sur le profil des otages libérés. Le bilan de l’opération militaire n’a pas pu être confirmé de source indépendante. Jointes par téléphone dans la région des combats, inaccessible à la presse, certaines sources sécuritaires ont confirmé l’opération, sans être en mesure de fournir un bilan précis recoupant celui du gouvernement camerounais.