Après le coup d’État du 16 septembre, Isaac Zida, le Premier ministre, a saisi début octobre le Conseil constitutionnel pour que ce dernier « [rende] une délibération aux fins de confirmer, pour les prochaines échéances électorales, les différentes candidatures déjà validées ». Et sans surprise, le Conseil a confirmé sa première décision prise le 10 septembre.
Seuls 14 candidats ont donc été retenus pour participer à la présidentielle reportée au 29 novembre au Burkina Faso, les prétendants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ancien parti au pouvoir) ayant été définitivement écartés. Conformément à la décision du Conseil constitutionnel datant du 16 octobre et rendue publique mardi au Burkina Faso.