Dans un communiqué diffusé le 13 octobre, le cabinet anglo-américain DLA Piper a annoncé le lancement de ses deux premiers bureaux sur le sol africain.
À Casablanca, les équipes seront dirigées par Christophe Bachelet, qui a travaillé plusieurs années au Maroc avec Clifford Chance, et seront notamment composées de Medhi Kettani et Mohamed Mahjoubi.
À Johannesburg en Afrique du Sud, les activités ne commenceront qu’au premier trimestre de l’année prochaine, sous la direction de Michael Whitaker, ancien dirigeant opérationnel du cabinet sud-africain Cliffe Dekker Hofmeyr – longtemps associé à DLA Piper.
Besoins
« Le Maroc et l’Afrique du Sud font partie des bases économiques les plus solides d’Afrique pour nombre de nos clients. Notre stratégie est conduite par les besoins de nos clients, donc il était évident pour nous d’ouvrir des bureaux dans ces deux pays. Le fait d’avoir un bureau à Casablanca est crucial pour le bon développement de notre activité en Afrique francophone ; et établir notre propre présence à Johannesburg nous permettra de mieux répondre aux besoins de nos clients là-bas et dans les pays voisins », ont expliqué dans le communiqué Simon Levine et Jay Rains, dirigeants de DLA Piper à l’international.
Au Maroc, DLA Piper rejoint une flopée de cabinets internationaux qui se sont implantés depuis une dizaine d’années dans le royaume : Allen & Overy, Clifford Chance, Baker & McKenzie, Norton Rose ou, plus récemment, Dentons. Sans compter les cabinets français installés de plus longue date, comme Gide.
Stimulés par la taille de l’économie marocaine, et le dynamisme africain des grandes entreprises locales, les cabinets internationaux ont toutefois déchanté dans un marché qui n’a pas toujours cru à la vitesse espérée.
Début 2014, Bird & Bird a d’ailleurs rompu son partenariat d’exclusivité avec le marocain El Amari & Associés. Et en fin d’année, le cabinet espagnol Cuatrecasas (un géant dans son pays) a intégré ses équipes à Casablanca dans le bureau local de Gide, qui en a profité pour reconstituer ses forces.
Si DLA Piper ouvre ses premiers bureaux en Afrique, il était déjà actif sur le continent, depuis Paris mais aussi via ses cabinets associés au sein du réseau DLA Piper Africa Group.