L’attaque a eu lieu vendredi 9 octobre vers 4 heures du matin. « Une cinquantaine d’hommes armés non encore identifiés venant des frontières ouest du Burkina ont attaqué la brigade de gendarmerie de Samorogouan. Cette attaque a causé la mort d’un assaillant et malheureusement celle de trois de nos gendarmes », a déclaré le chef d’état-major, le général Pingrenoma Zagré.
Le général « tient à rassurer les populations que des mesures sont prises pour renforcer leur protection et leur sécurité. Il appelle à la vigilance de tous et leur demande de signaler aux forces de Défense tout individu, groupe d’individus, mouvement ou cas suspect sur tout le territoire national », selon le texte.
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Samorogouan se trouve à environ 400 km au nord-ouest de Ouagadougou, 45 km au nord de la ville burkinabè d’Orodara, ainsi qu’à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne et à environ 150 km au nord de la Côte d’Ivoire. Une brigade de gendarmerie avait été attaquée dans la nuit du 23 au 24 août à Oursi, localité du nord du Burkina, frontalière du Niger et du Mali. Un gendarme et sa fille avaient été blessés et les assaillants n’avaient pas été identifiés.