Selon Abdelhak Khiame, directeur du Bureau central d’investigation judiciaire, cette cellule avait pour but de « commettre des actes de sabotage ciblés dans le royaume ». Toujours selon lui, les personnes interpellées étaient équipées de plusieurs armes, introduites au Maroc depuis l’Algérie, a-t-il fait savoir à l’agence de presse marocaine, la MAP.
Le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire a par ailleurs indiqué que la cellule était active dans plusieurs localités : Essaouira, Beni Mellal, Sidi Allal Bahraoui et Tinzouline, indique Tel Quel.
Les cinq membres du groupe avaient fait allégeance à l’État islamique, assure Reuters. Et prévoyaient de nommer leur branche marocaine « Les Soldats du califat au Maroc ». Une référence apparente au groupe algérien « Les Soldats du califat », qui avait quitté Al-Qaïda pour rejoindre l’État islamique. Ce groupe avait revendiqué l’enlèvement et la décapitation du Français Hervé Gourdel, en septembre 2014.