La SPDCN, filiale de Shell au Nigeria, a levé mercredi l’état de force majeure sur ses exportations de Bonny Light après les réparations et réouvertures du Trans Niger Pipeline (TNP) et du Nembe Creek Trunkline (NCTL), a indiqué le groupe dans un communiqué.
La SPDCN avait annoncé le 28 août la fermeture de ces deux pipelines en raison de fuites causées par des sabotages en vue de vols de pétrole.
Invoqué dans des circonstances exceptionnelles, l’état de force majeure permet à la compagnie pétrolière de s’exonérer de toute responsabilité en cas de non-respect de ses contrats de livraison.
Pertes
Le vol de pétrole brut et le sabotage des oléoducs sont un problème majeur au Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique (plus de deux millions de barils par jour). Selon des estimations, ils représentent des pertes de revenus de 6 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros) par an.