Jusqu’à présent, 76 cadavres ont été repêchés et 198 personnes ont été secourues. Ce nouveau bilan a été donné par Mohammed al-Masrati, porte-parole du Croissant rouge. « Il y a toujours des disparus, des dizaines, mais on ne connaît pas leur nombre exact », a-t-il ajouté.
Jeudi soir, un responsable des gardes-côtes attaché aux autorités de Tripoli avait fait état d’au moins 30 morts et de dizaines de disparus. « Les personnes qui ont été secourues et celles dont les corps ont été repêchés viennent toutes de pays africains« , a-t-il annoncé.
Des moyens de secours dérisoires
Ce responsable, a indiqué que les « gardes-côtes poursuivaient leurs opérations de secours qui s’intensifieront (vendredi) matin ».
« Nous travaillons avec des moyens très limités, la plupart des embarcations que nous utilisons sont des bateaux de pêche que nous empruntons à leurs propriétaires », a-t-il expliqué.
Ces derniers mois, les départs de clandestins n’ont cessé de s’intensifier sur les 1 770 km de côtes libyennes.
La Libye, plongée dans la violence et l’instabilité chronique, n’est située qu’à un peu plus de 300 km de l’île italienne de Lampedusa. Chaque semaine, des centaines de migrants et réfugiés venus d’Afrique, de Syrie ou d’autres zones de conflit tentent d’atteindre les porte de l’Europe, au péril de leur vie.