Gemalto remporte le marché des cartes d’identité biométriques en Algérie
Le groupe Gemalto décroche le marché des cartes d’identité biométriques pour un montant de 17 millions d’euros a annoncé cette semaine le ministère algérien de l’Intérieur.
Gemalto étend son spectre en Algérie. Après la carte Chifa (cartes électroniques de la Sécurité sociale) en 2006 et les passeports biométriques en mai 2014, le leader mondial de la sécurité numérique s’occupera des cartes d’identités pour un montant de 17 millions d’euros. Le groupe franco-néerlandais a été choisi pour « l’acquisition de corps de la carte pré-personnalisée et applicatifs de la carte nationale d’identité biométrique et électronique (CNIBE) », à l’issue du second appel d’offres lancé fin mars, indique l’avis d’attribution provisoire du ministère de l’Intérieur. Le premier appel d’offres lancé en décembre 2014 avait été déclaré infructueux quelques mois plus tard par le ministère de l’intérieur.
Ce marché représente la réalisation de plus de 24 millions de cartes d’identités. Selon l’avis du ministère de l’Intérieur , le paiement du contrat se fera en deux volets : 8,55 millions d’euros pour la première tranche conditionnée par un délai de livraison d’une année maximum et 8,57 millions d’euros pour la deuxième avec un délai de livraison d’une année renouvelable pour une durée maximale de cinq ans.
Activités
Gemalto a enregistré un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2014. La multinationale est présente dans plus de 180 pays à travers le monde dont une douzaine en Afrique, notamment au Sénégal, au Gabon, en Afrique du Sud et au Maroc pour la région Maghreb.
L'eco du jour.
Chaque semaine, recevez le meilleur de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude