Cette imposante infrastructure devrait créer 600 emplois durant sa phase de construction dont l’achèvement est prévu pour le troisième trimestre 2015. En phase opérationnelle, le port de Tadjourah créera 1000 emplois directs (dont 700 dockers) et près de 2000 emplois indirects. Dédié à désenclaver le Nord de l’Ethiopie et à évacuer les énormes réserves de phosphate de la région du Tigray, le port de Tadjourah sera prolongé d’un axe routier desservant la ville éthiopienne de Mékélé sur 200 kilomètres qui est appelé à être doublé d’une voie ferré pour le transport des biens exportés ou importés par l’Ethiopie et son fabuleux marché de 80 millions de consommateurs.
Accroissement de la richesse nationale
« L’impact direct attendu, ce sera bien évidemment une augmentation du volume des échanges et un accroissement durable de la richesse nationale à travers la création d’emplois et la multiplication d’activités connexes, facteurs de développement », a déclaré le Président djiboutien. Rendant hommage au prédécesseur de son invité de marque, Ismaïl Omar Guelleh n’a pas manqué d’évoquer la mémoire de son ami disparu, Mélès Zenawi, dont l’ombre a plané sur la cérémonie de lancement des travaux. Le futur port était en effet un projet très cher aux yeux du défunt qui partageait avec le président djiboutien une même conception du développement et de l’intégration régionale.