Mohamed Ali Abikar, Hassan Edin Hassan, Sahal Diriye Hussein, Osman Abdi Dagane et Rashid Charles Mberesero ont été mis en examen jeudi 4 juin devant un tribunal de Nairobi, la capitale kényane, pour leur rôle présumé dans l’attaque de Garissa qui a fait 148 morts début avril.
"Le 2 avril 2015, à l’Université de Garissa (…), avec la complicité d’autres suspects décédés ou qui ne sont pas présents devant la cour aujourd’hui, vous avez conspiré pour commettre un acte terroriste qui a conduit à la mort de Faith Utanu Kilonzo", a déclaré le juge, lisant l’acte d’accusation et répétant la formule pour chacune des 148 victimes.
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Les suspects nient leur implication
Les cinq hommes ont été renvoyés en détention jusqu’au 11 juin, date à laquelle ils pourraient être relâchés sous caution dans l’attente de leur procès fixé au 24 août. Ils nient leur implication dans cette attaque et ont affirmé avoir été victimes de torture pendant leur détention.
Five men charged in Kenya over #Garissa university massacre in which 148 people were killed. http://t.co/xWNAQ4cHBH pic.twitter.com/iKxCmqFT7a
— BBC Africa (@BBCAfrica) 4 Juin 2015
Leur rôle présumé n’est pas clair à ce stade alors que les quatre principaux assaillants avaient été abattus par la police kényane à l’issue d’une journée de siège.
Après l’attaque, les autorités avaient annoncé avoir arrêté 5 personnes, dont trois supposés "coordinateurs" capturés alors qu’ils tentaient de gagner la Somalie. Deux autres suspects avaient été appréhendés dans l’université, dont un garde de sécurité et un Tanzanien "caché dans le plafond" et en possession de grenades.
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