La ville, contrôlée pendant des mois par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), est passée aux mains de la milice imghad pro-Bamako fin avril. Une violation du cessez-le-feu qui irrite fortement l’ONU et qui menace le fragile accord de paix signé à Bamako le 15 mai. Mais la force des Nations unies croit avoir trouvé la solution : elle propose d’assurer seule la sécurité de la ville et d’en faire ainsi un "no belligerent’s land" – ce qui serait une première au Mali.
À cet effet, elle a demandé à l’armée française un appui aérien (qui lui a été accordé). Mais si le MNLA semble avoir accepté cette idée, le Gatia, soutenu par Bamako, s’y oppose. Et la Minusma ne veut pas employer la force pour l’en déloger.
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