Ce jeune énarque, qui fut gouverneur de Tunis pendant la révolution, hérite d’un poste ultrasensible : ses quatre prédécesseurs depuis 2011 s’y sont cassé les dents. Il devra achever le verrouillage électronique de la frontière avec la Libye lancé par le gouvernement de Mehdi Jomâa, mais aussi simplifier les tarifs douaniers.
Ce projet heurte les intérêts des gros bonnets de la contrebande, qui sont soupçonnés d’alimenter en sous-main les troubles qui secouent le sud du pays depuis quelques mois. La connivence – pour ne pas dire plus – entre réseaux de trafiquants et filières de soutien aux jihadistes constitue un risque majeur pour la sécurité de la Tunisie.
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