Le romancier algérien, visé par une fatwa en Algérie, où il est un chroniqueur acide de la vie politique et sociale, poursuit dans ce roman l’oeuvre de Camus en imaginant qui était « l’Arabe » tué par Meursault dans « L’Étranger » (1942). Meursault contre-enquête donne ainsi la parole au frère de « l’Arabe », « qui n’aura jamais de nom ».
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Avec ce même roman, Kamel Daoud a déjà remporté le prix littéraire François-Mauriac, décerné chaque année par l’Académie française, en septembre, et le Prix des cinq continents de l’Organisation internationale de la francophonie.
