Politique

RDC : Kinshasa amnistie plus de 350 ex-combattants du M23

Le ministre congolais de la Justice a annoncé jeudi une nouvelle vague d’amnistie en RDC. Parmi les bénéficiaires : plus de 350 ex-rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), réfugiés en Ouganda et au Rwanda après leur défaite militaire fin 2013.

Par
Mis à jour le 4 mai 2015 à 12:21

Des ex-rebelles du M23 au camp de réfugiés de Ramwanja (Ouganda), le 17 décembre 2014. © Isaac Kasamani/AFP

Plus d’une année après la promulgation, le 11 février 2014, de la loi d’amnistie, plus 350 membres de l’ancienne rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) ont été amnistiés, le 30 avril, par le gouvernement congolais.

Selon les arrêtés du ministre de la Justice lus sur la télévision publique, 220 ex-rebelles amnistiés se trouvent en Ouganda, 122 autres au Rwanda, une trentaine sont incarcérés à Kinshasa et quatre sont détenus à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est), où le M23 était très actif.

>> Lire aussi l’interview de François Muamba : « Pas d’amnistie ni d’intégration en bloc » dans l’armée pour les ex-M23

En août, l’ex-groupe rebelle s’était plaint que « seuls (…) 31 membres du M23 » avaient été amnistiés sur un total de 3 657 signataires de l’acte d’engagement – document par lequel ils s’engageaient à ne plus reprendre des armes contre leur pays -, et avait dénoncé l’arrestation de « dizaines » de membres du M23 en RDC après avoir signé l’acte et être rentrés au pays.

(Avec AFP)