Accusés par les autorités congolaises de chercher à "déstabiliser" le pays en finançant le lancement du mouvement citoyen Filimbi, les États-Unis répondent. "Barack Obama et Joseph Kabila se sont parlés au téléphone au lendemain de l’alternance réussie au Nigeria – et le timing ne doit rien au hasard – pour évoquer la nécessité de respecter la Constitution et le calendrier électoral, assure un responsable du département d’État.
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Ils ont aussi évoqué le respect des libertés publiques, mais, contrairement à ce que prétendent les dirigeants congolais, ils n’ont pas spécifiquement parlé de Filimbi." Et le financement accordé à ce mouvement ? "Nous allouons régulièrement de petites sommes pour faciliter les projets de jeunes leaders africains invités à la Maison Blanche, comme ce fut le cas de certains militants congolais, assure notre interlocuteur. Ce sont eux qui ont fait le choix d’inviter des militants burkinabè et sénégalais, pas nous. Mais nous les soutenons toujours moralement."