Trois candidats déclarés convoitaient les deux places disponibles pour les Africains au Comité exécutif de la Fifa, mardi 7 avril. Jacques Anouma était opposé au Tunisien Tarek Bouchamaoui et au Congolais de la RDC Constant Omari, deux proches d’Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (Caf).
Après dépouillement des votes, aucune abstention ou bulletin nul n’a été enregistré et Tarek Bouchamaoui est arrivé en tête avec 54 voix, suivi de Constant Omari, 34 voix. Jacques Anouma n’a pu recolté que 20 voix, en 3e position, et deux candidats arrivés en tête ont donc été déclarés élus.
Jacques Anouma et l’Algérien Mohamed Raouraoua étaient jusque-là les détenteurs des deux postes réservés à l’Afrique au sein du comité exécutif. Contrairement au second, le premier était candidat pour un nouveau mandat, le troisième. S’il avait été élu, il aurait été membre permanent du Comité exécutif de la Fifa. Sa défaite sonne comme la fin de ses ambitions au niveau continental, lui qui a longtemps été pressenti pour succéder à Hayatou à la tête de la CAF.
Plus de limitation d’âge à la présidence de la CAF
En marge de ces élections au Caire, le comité exécutif de la CAF a quant à lui supprimé l’amendement sur la limite d’âge de 70 ans qui était fixé pour la présidence de l’instance. Ce qui profite bien évidemment à Issa Hayatou, âgé de 68 ans, qui pourra donc briguer un nouveau mandat en 2017. Le Camerounais est en exercice depuis 1988, soit 27 ans.