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Fin 2013, dans un discours virulent, le roi fustigeait l’état lamentable de Casablanca : une ville défigurée par le lobby immobilier, la montée de l’insécurité, les fossés sociaux et, pour ne rien arranger, des élus peu scrupuleux.
Bienvenue à "Casanegra" ! Pour faire de la métropole la place financière africaine qu’elle ambitionne de devenir, l’homme de la situation s’appelle alors Khalid Safir : il a acquis une expérience dans la gestion urbaine en tant que gouverneur de deux circonscriptions de Casablanca ; il connaît bien la ville puisqu’il a grandi dans l’un de ses célèbres quartiers populaires, El Hank ; et, surtout, il colle au profil recherché par le Makhzen – travailler en toute discrétion, être loyal, ne jamais faire de vagues. Depuis sa nomination au poste de wali, ce polytechnicien enchaîne les réunions avec les syndicats des transporteurs, les promoteurs immobiliers, les représentants des marchands ambulants… Après la colère royale, il sait qu’il a une obligation de résultats !
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